Le saviez-vous ?
C’est parce qu’elle est vite apparue comme un substitut aux machines fonctionnant au charbon que l’énergie hydro-électrique fut initialement baptisée houille blanche. Cette révolution technologique fut le résultat d’une cascade d’innovations : la première d’entre elles, la turbine hydraulique, est due à l’ingénieur français Fourneyron qui, dès 1830, construisit une turbine à axe vertical dont la puissance de 50 CV surclassait celle des anciennes roues hydrauliques. |
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Nous avons 1 invité en lignePrincipaux types d'ouvrages |
Écrit par Adrien Williatte |
Samedi, 20 Décembre 2008 15:42 |
Il existe plusieurs types de barrages, tous adaptés à une certaine situation; il s'agira donc d'abord d'expliquer les contraintes, puis d'exposer les 3 types de barrages les plus courants, ainsi que les raisons pour lesquelles sont-ils plus adaptés à leur situation de référence. - la poussée hydrostatique exercée par l'eau sur son parement exposé à la retenue d'eau
Barrage poids en béton classique d’Aussois (Savoie) Modélisation de la coupe d'un barrage poids lambda
On compte deux grandes familles de barrages-poids, les barrages poids-béton, et les barrages en remblai (cf. plus bas)
Barrages voûte Un barrage voûte a une structure courbée, dont la forme est dessinée de façon à transmettre les efforts de poussée de la retenue vers les rives. La poussée de l’eau est reportée sur les flancs qui bordent le barrage au moyen d'un mur de béton arqué horizontalement, et parfois verticalement (on la qualifie alors de voûte à double courbure). Du fait de cette courbure, lla pression de l'eau resserre le mur et la voûte transmet aux berges les efforts colossaux qu'elle reçoit. L'épaisseur du barrage peut donc être grandement diminuée, comparé à un barrage-poids, et donc une économie considérable de matériaux et de main d'oeuvre pourra être réalisée.
Vue du ciel Vue latérale Modélisation d'un barrage voûte classique
La technique de barrage voûte nécessite une vallée plutôt étroite (même si des barrages voûtes ont été parfois construits dans des vallées assez larges, poussant cette technologie à ses limites) et un bon rocher de fondation. Par le peu de matière utilisée, c'est évidemment une technique très satisfaisante économiquement.
Cependant, la plus grande catastrophe de barrage vécue en France (Malpasset, au dessus de Fréjus, le 2 décembre 1959) concernait un barrage-voûte en cours de mise en eau ; c'est la fondation (et non pas le barrage lui-même) qui n'a pas supporté les efforts appliqués par la retenue, la solidité de l’assise de l’ouvrage sur les rochers était insuffisante. Néanmoins, c'est la seule rupture connue d'un barrage voûte en France.
Barrage en remblai
Le barrage à noyau argileux comporte un noyau central en argile (qui assure l'étanchéité), épaulé par des recharges constituées de matériaux plus perméables. Cette technique possède au moins deux avantages sur le barrage homogène : les matériaux de recharge sont plus résistants que les matériaux argileux, on peut donc construire des talus plus raides et on contrôle mieux les écoulements qui percolent dans le corps du barrage. Barrage en remblai de Mattmark (Suisse) |
Mise à jour le Mercredi, 13 Mai 2009 19:18 |